inscription Saint-Michel 2023

Saint-Michel -Programme du samedi 30 septembre 2023

Décès du  Général D’armée  Jean-Louis Georgelin.

L’UNP a la profonde tristesse de vous faire part du décès du  Général D’armée  Jean-Louis Georgelin.

Né le 30 août 1948 à Aspet (Haute-Garonne), il est admis à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr en septembre 1967, promotion Lieutenant-colonel-Brunet-de-Sairigné (1967-1969), il choisit à l’issue de sa formation de servir dans l’infanterie et rejoint l’École d’application de l’infanterie à Montpellier.
À l’été 1970, le lieutenant Georgelin est affecté au 9e régiment de chasseurs parachutistes où il tient les fonctions de chef de section. Il retourne à Montpellier en 1973 comme instructeur à l’École d’application de l’infanterie.
Trois ans plus tard, il est muté comme capitaine au 153e régiment d’infanterie de Mutzig (Bas-Rhin) où il prend le commandement d’une compagnie.
À l’issue de son commandement, il est affecté durant un an au centre d’exploitation du renseignement militaire avant de rejoindre l’état-major de l’armée de terre où il devient aide de camp du chef d’état-major.
Promu commandant, il part pour Fort Leavenworth au Kansas, aux États-Unis, afin de suivre le Command and General Staff College, à l’issue duquel il rejoint l’École supérieure de guerre à Paris. Muté en 1985 à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, le lieutenant-colonel Georgelin commande un bataillon durant trois ans, avant de réintégrer l’état-major de l’armée de terre où il dirige la section « Études et prospectives » du bureau « Planification-finances ».
De 1991 à 1993, il assure le commandement du 153e régiment d’infanterie à Mutzig avant d’être pendant un an auditeur au Centre des hautes études militaires (CHEM) et à l’Institut des hautes études de Défense nationale (IHEDN), puis adjoint au chef du cabinet militaire du Premier ministre de 1994 à 1997.
Promu général de brigade en 1997, il est nommé général adjoint à la 11e division parachutiste et rejoint la Force de stabilisation (SFOR) en Bosnie-Herzégovine, chargé de faire appliquer les accords de Dayton, pour y occuper les fonctions de chef du bureau « Plans and Policy ».
Il est ensuite affecté à l’état-major des armées d’abord en tant que chef de la division « Plans et programmes » puis comme sous-chef d’état-major « Plans ».
Il est promu général de division en août 2000 et aux rang et appellation de général de corps d’armée en octobre 2002. Chef de l’état-major particulier du président de la République Jacques Chirac en 2002, il est promu général d’armée le 3 octobre 2003, avant d’être nommé chef d’État-Major des armées françaises le 4 octobre 2006.
Il est admis dans la deuxième section des officiers généraux le 28 février 2010.
Le 9 juin 2010, le général d’armée Georgelin est nommé grand chancelier de l’ ordre national de la Légion d’honneur et chancelier de l’ordre national du Mérite. À ce titre, il présente le grand collier de la Légion d’honneur à François Hollande lors de son investiture comme président de la République, le 15 mai 2012. Il est nommé grand chancelier par intérim après six ans de mandat, à compter du 10 juin 2016. Le 1er septembre suivant, le général d’armée Benoît Puga lui succède.
Le 17 avril 2019, à la suite de l’incendie de Notre-Dame de Paris et en vue de la reconstruction de la cathédrale, il est nommé en Conseil des ministres à la tête d’une mission de représentation spéciale « afin de veiller à l’avancement des procédures et des travaux qui seront engagés ».
Le général Jean-Louis Georgelin est
Grand-croix de la Légion d’honneur‎ (2010)
Commandeur de l’ordre d’Isabelle la Catholique
Chevalier grand-croix de l’ordre du Saint-Sépulcre
Commandeur des Palmes académiques
Légionnaire de la Legion of Merit
Commandeur de la Legion of Merit
Commandeur de l’ordre du Mérite de la République fédérale d’Allemagne
Commandeur de l’ordre de la Couronne
Grand-croix de l’ordre national du Mérite
Commandeur des Arts et des Lettres‎
Commandeur de l’ordre de l’Empire britannique
Que Saint Michel l’accueille auprès de Lui et apporte soutien et aide à sa famille et ses proches en ces moments difficiles .

Communication du Général Lafourcade , Président de l’association France Turquoise

Annulation par la cour d’appel de Paris de l’ordonnance de non-lieu, qui avait été rendue dans le cadre de l’affaire dite de ” Bisesero”.

Cette annulation a été prononcée pour une question de pure procédure, et non pas sur une question de fond. Je rappelle en effet qu’il n’y a aucune charge qui a été retenue contre l’Armée Française ou les militaires français intervenus lors de l’opération Turquoise de 1994. Les militaires français ont été très clairement mis hors de cause, que ce soit par l’enquête judiciaire ou le rapport Duclert.

Je  regrette donc vivement que ce dossier ne puisse toujours pas être bouclé, 17 ans après le début de l’enquête et presque 30 ans après le génocide.

Quelques collectifs de victime du génocide s’acharnent sur l’armée française, et instrumentalisent la justice française pour faire durer cette procédure.

Cette attitude, partisane, est préjudiciable à une analyse historique des véritables responsabilités, qui ne sont définitivement pas au niveau des militaires français.

Rappelons avec force qu’on peut être fier de ce que nos militaires français ont accompli lors de l’opération Turquoise 194, pour faire cesser les massacres et sauver des milliers de vie.

C’est la réalité, factuelle et historique, que certains collectifs de victimes refusent d’accepter, et que la justice devrait enfin reconnaître.

 

Général (2S) Jean Claude LAFOURCADE,  Président de l’association France Turquoise

 

Chœur UNP centre

Communiqué du Général Bruno Dary sur le film ” Wakanda forever”

Mesdames et Messieurs,

Certains d’entre nous se sont étonnés du fait que le Comité National
d’Entente ne réagisse pas à la dernière production de Marvel Studios,«Wakanda Forever ».


Pour rappel, cette scène fictive est tirée de la dernière production de
Marvel studios (propriété du groupe Disney !) qui raconte la vie du
royaume africain du Wakanda et de son protecteur, la Panthère noire, et
au cours de laquelle des combattants en tenue de combat française se
livrent à des scènes de pillage.

Or, notre ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a apporté une réponse,
forte et claire, dans un communiqué, dans lequel il « condamne fermement
cette représentation mensongère et trompeuse de nos forces armées. Je
pense et rends hommage aux 58 soldats français qui sont morts en
défendant le Mali à sa demande face aux groupes terroristes islamistes».

Le ministre des Armées s’étant exprimé sans délai et de façon très
claire, une réaction du CNE aurait été à la fois tardive et décalée, ce
qui explique notre silence.
Toutefois, ce silence ne doit pas minimiser notre volonté constante de
défendre l’image de notre pays et de ses armées.


Fidèlement,

GAR (2s) Bruno Dary
Président du CNE

Communiqué du Général Bruno Dary sur le film « Pour la France ».

Avec la sortie du film « Pour la France », la Saint-Cyrienne tient à rappeler qu’au moment du drame, elle s’était pleinement associée à la douleur de la famille, puisque Jallal HAMI faisait déjà partie de la famille saint-cyrienne ; elle s’était aussi associée à la peine de l’Ecole de Saint-Cyr, puisque ce décès a constitué un véritable drame pour ceux qui l’avaient vécu de près.

C’est dans la nuit du 27 octobre 2012, que ce drame a eu lieu au sein de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr ; cet accident, survenu au cours d’une séance de ce qui est appelé à Saint-Cyr, la « transmission des traditions », a entrainé la mort d’un élève-officier, le sous-lieutenant Jalall HAMI. Cet élève-officier, d’origine algérienne et issu d’un milieu modeste, était diplômé de « Sciences Po – Paris » et avait fait ce choix, à la fois inhabituel et courageux, d’intégrer Saint-Cyr par la voie des officiers sur titre. Ce drame, d’une violence inouïe tant pour la famille que pour la communauté saint- cyrienne, a remis profondément en cause certains principes de la formation des élèves-officiers, ainsi que le fondement et le déroulement de ces activités.

Après le temps de l’incompréhension, de la colère et des remords, de voir ainsi une jeune vie prometteuse interrompue dans de telles circonstances, le temps de la justice et celui de la compréhension se sont écoulés ; ils se sont clôturés par un jugement, que certains, à l’époque, ont pu trouver trop clément, mais qui, avec le recul, était équilibré : certains bénéficièrent d’un acquittement, alors que d’autres furent sanctionnés de peines de prison avec sursis. Il est à noter que l’élève-officier responsable de cette activité, le « Père Système », avait tenu personnellement à plaider coupable…

Dix ans après ce drame, la mort du sous-lieutenant Jallal HAMI appartient désormais à l’histoire de l’École ; ainsi une plaque a été inaugurée à Saint-Cyr, en présence de sa famille et de ses camarades. Mais sa mort nous interroge encore et, avec ce film, le temps de la raison s’ouvre à nous.

Au sein de sa promotion, Jallal HAMI demeurera un exemple de persévérance par son parcours universitaire, puisque par son travail et sa volonté, il était diplômé de Sciences – Po Paris ; il restera un exemple de fraternité, par l’influence qu’il exerçât sur ces camarades dès les premiers jours de son arrivée à Saint-Cyr ; et il restera aussi un exemple de courage, par sa volonté acharnée de réussir aussi bien, et si possible mieux que ses camarades.

Mais si honorer la mémoire de Jallal HAMI est indispensable, elle n’est pas suffisante, car pour l’institution militaire, et surtout pour l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr, ce décès demeure un échec et il est évident que des mesures strictes ont été prises depuis, pour éviter à tout prix qu’un tel événement dramatique ne se reproduise.

Cette affaire restera un drame, car celui qui est mort était un candidat de choix pour l’armée de Terre et pour Saint-Cyr ! Mais dix ans plus tard, il n’est pas erroné d’affirmer que cet Elève-Officier reste toujours un exemple ! Et il est heureux que le frère de Jallal, qui a conçu et réalisé ce film, « Pour la France », a su trouver les mots justes, un regard apaisé et un scénario équilibré pour que perdure la mémoire de son frère dans le cœur et l’esprit de tous les spectateurs, et plus particulièrement de ses frères d’armes !

GAR (2S) Bruno Dary
Président CNE