Attaque du chant pied droit après 1.2.3
Tonalité : Sol majeur (G major)
Note de départ : Ré (D)
Syllabes en gras = pied gauche
Cadence : 70 à 84 pas/mn
- En tenue camouflée ou vert olive, 1
Les Paras resteront les Paras, 2.1
[ Car toujours ils conserv’ront leur devise: 2.1
« Avancer ou mourir au combat ! » 2.1 ] (bis)
- Jeune Para le béret que tu portes 1
Est le présent du sang de tes aînés, 2.1
[ Et chaque fois que tu passeras la porte, 2.1
Sois fier de toi, de ceux qui t’ont précédé. 2.1 ] (bis)
- L’ennemi s’avance à la bataille, 1
En avant Parachutistes au combat. 2.1
[ Le plus brave au baroud comme toujours, 2.1
C’est bien sûr le Premier R-PI-Ma! 2.1 ] (bis)
Conseils d’interprétation
1) La principale difficulté dans ce chant est la bonne prise de note ; En effet si l’on part trop grave sur les deux premières notes (« En te – ») , ce qui arrive très souvent dans ce chant, on aura beaucoup de mal sur la troisième (« -nue ») qui se trouve cinq degrés en dessous (une quinte)
2) Il ne faut pas non plus partir trop haut. On peut partir très légèrement plus haut, d’un demi-ton par exemple (en Mi bémol majeur)
Historique :
Les paroles se chantent sur l’air du chant du 1er Régiment Étranger de Cavalerie, La colonne. L’auteur est probablement un para condamné aux arrêts, car au sortir de la guerre d’Algérie, la punition imposait la création d’un chant. Il rappelle une rupture avec l’abandon du camouflage à la suite des « événements d’Algérie » (terme officiel de ce conflit) pour le réserver aux tenues de combat des opérations extérieures. En 1967, le chant était enseigné aux appelés du 1er RPIMa passant par la caserne de Château-Neuf. Sa diffusion reste assez confidentielle car il ne semble publié que dans un recueil du 3e RPIMa dans les années 1980 et n’est enregistré qu’en 2024 par le Chœur de l’UNP-Centre.