4eme Communication du Président National

Chers Amis PARAS,

En raison de la parution du DLP il n’y a pas eu de communication en avril. Pourtant, l’affaire dite « des
tribunes de militaires » a inquiété et interrogé beaucoup de nos camarades.
Quels enseignements en tirer ?

1. Le terrain médiatique n’est pas celui des militaires. Lorsqu’on engage une opération il faut avoir
envisagé toutes les réactions adverses. Dans le cas de ces tribunes, un état incontestable de la
situation en France a été fait, mais les termes employés et la mise en avant de la qualité de
militaires des auteurs ont permis des interprétations sans doute contraires au sens premier voulu
par les auteurs des tribunes. Ainsi de « l’état de la France » on est passé au « droit d’expression
des militaires ». La cible a donc été ratée.

2. Ce qui fait la force de nos armées c’est la confiance réciproque entre les chefs et les exécutants.
Les chefs sont à la fois le rempart contre les syndicats au sein de l’Institution et les porte-paroles
de toutes les catégories de militaires. Il convient de préserver par-dessus tout cette confiance, cette
cohésion et cette unité des armées, y compris entre les anciens et l’armée d’active, pour que
l’armée française demeure cette ultime force respectée et aimée par les Français au service de
notre pays.

3. Les différents commentaires et les prises de position des chefs de nos armées et du Comité
National d’Entente (seules instances qu’il me semble pertinent de retenir en références) nous
éclairent suffisamment sur le fond de cette affaire où les maladresses et le manque de recul de
certains ont mis les militaires en général en situation inconfortable, les présentant comme sortant
de leur domaine de compétence ou en niant leurs mérites.

4. L’UNP et ses membres, indirectement concernés en raison de leur attachement à notre armée et à
notre pays, n’ont rien à rajouter en tant que tels. Chacun individuellement s’est fait une opinion
sur cette affaire, et chacun peut cautionner ou critiquer telle ou telle prise de position, mais à titre
individuel, en tant que citoyen, voire dans les urnes, et non en engageant l’association ou les
armées.

En conclusion, moins nous parlerons de cette polémique, moins le prestige, la loyauté, le droit des
militaires, et le dévouement réel des armées à la Patrie seront récupérés, contestés et attaqués.
Deux informations ou confirmations pour terminer :

A. Chacun s’en doutait : le congrès annuel prévu à Besançon le 5 juin ne pourra se tenir en
raison des mesures de protection COVID. En 2021 nous opérerons comme en 2020 pour
l’assemblée générale, le renouvellement des membres du CA, etc…
Pour 2022, CARCASSONNE est encore maintenue.

B. Pour la St Michel nationale nous sommes obligés de la reporter au samedi 16 octobre car les
Invalides sont réservés depuis peu par le Gouvernement pour la journée des Harkis.
Le secrétaire général et le prochain D LP vous donneront les informations voulues sur ces sujets.
Les mesures de protection COVID sont progressivement allégées. Profitons-en pour, toujours avec
sagesse, précaution mais volontarisme aussi, reprendre nos activités, échanges et réunions.

Général (2S) Patrice CAILLE / Président de l’UNP

Pour une révision des critères d’indexation de la pension militaire d’invalidité des anciens combattants

La commission tripartite chargée de débattre de l’évolution du point de pension militaire  d’invalidité (PMI) a été installée le 7 décembre 2020 par la ministre déléguée auprès de la  ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants. Cette commission,  attendue depuis longtemps par les représentants d’associations, devait évaluer le mécanisme  d’évolution du point de PMI, qui gouverne l’évolution des pensions militaires d’invalidité, de la  retraite du combattant et du seuil de la rente mutualiste.  

L’évolution de ces prestations repose sur des revalorisations ponctuelles du nombre de points  de la retraite du combattant. Les associations demandaient que ce mécanisme, basé sur un «  rapport constant » avec l’indice de traitement brut de la fonction publique d’Etat, soit  expertisé.  

Le groupe de travail, présidé par Jean-Paul Bodin, conseiller d’Etat en service extraordinaire, a  notamment mené un travail rigoureux, en toute indépendance, et avec la participation  d’experts, afin de comparer cet indice avec l’évolution de l’inflation. Sur cette base, il n’est pas  demandé par le groupe de travail une indexation sur l’inflation, et le maintien de l’indice actuel  fait l’objet d’un consensus.  

D’autres mesures ont été recommandées par le groupe de travail et sont, actuellement, en  cours d’examen. Sur ce sujet, comme sur la défense des droits des anciens combattants en  général, les nouvelles mesures proposées ont émané du dialogue constant avec les associations  et feront l’objet d’un suivi conjoint rigoureux. 

Réponse du Ministère auprès de la ministre des Armées – Mémoire et anciens combattants, à la  question écrite n° 21414 de M. Jean Hingray (Vosges – UC), publiée dans le JO Sénat du  22/04/2021 – page 2711.

 

 

FÉDÉRATION NATIONALE ANDRÉ MAGINOT 

24 bis boulevard Saint Germain – 75 005 PARIS / 01 40 46 71 40 / fnam@maginot.asso.fr Créée en 1888 – Reconnue d’Utilité Publique le 28/05/1933 

COMMISSION DE DÉFENSE DES DROITS

 

 

Vous trouverez ci-dessous en format pdf les Fiches d’information N° 2204 et N° 2205:

Arrêté de fin d’attribution de la médaille Afghanistan

Arrêté d’ouverture agrafe Ormuz

 

Lettre de la Ministre des Armées Madame Florence Parly

Pour  lire la lettre de madame Florence PARLY, ministre des armées à monsieur le général de corps d’armée (2s) Jean-Claude LAFOURCADE, président de l’association France Turquoise, cliquez sur le lien PDF ci-dessous. 

Lettre de Madame la Ministre des Armées Florence Parly

 

 

Communiqué du Général Lafourcade (Rwanda)

 

                                                                                                                                                                                                         Lille le 29 mars 2021

COMMUNIQUE

Le Professeur Vincent Duclert, Président de la commission d’historiens mise en
place par le Président de la République vient de publier son rapport sur la
politique et l’engagement militaire de la France au Rwanda de 1990 à 1994.
Ce rapport rejette toute complicité de génocide. Il montre clairement que les
militaires déployés au Rwanda ont rempli leur difficile mission dans le cadre
des ordres de la République et dans le respect de l’éthique opérationnelle et
humanitaire.
Ce rapport est incontestable pour tout ce qui concerne l’engagement des
soldats sur le terrain car réalisé par des chercheurs et des historiens qui se sont
essentiellement appuyés sur les archives politiques, diplomatiques et
opérationnelles. J’ose espérer que les observateurs et les critiques prendront
connaissance dans le détail du contenu des actions menées par les militaires
au Rwanda. Ce rapport montre sans ambiguïté la compétence professionnelle
et les qualités humaines et morales de nos soldats confrontés à une situation
dramatique et extrêmement complexe.
Depuis plus de vingt ans ces soldats et leurs chefs, notamment ceux de
l’opération Turquoise, ont été l’objet d’accusations infamantes et
diffamatoires allant jusqu’à la complicité de génocide et de crimes contre
l’humanité. Reposant sur des motivations idéologiques partisanes, ces
accusations ont été complaisamment relayées par nombres d’organes
d’information faisant de ces évènements une lecture à sens unique et
déséquilibrée en offrant peu la parole aux acteurs de terrain directement
concernés.
Je n’ai pas à commenter l’aspect politique du rapport mais il fait le constat, que
j’ai si souvent exprimé non sans fierté, que seule la France a eu le courage
d’intervenir pour arrêter le génocide après avoir essayé de rétablir la paix
entre les belligérants avec les accords d’Arusha.
Ce rapport, enfin, donne acte pour l’Histoire de la loyauté et la générosité avec
lesquelles les soldats que j’ai eu l’honneur de commander ont rempli leur
mission au Rwanda.

Général Jean Claude Lafourcade
Commandant de l’opération Turquoise

3eme Communiqué du Général P. CAILLE – 12 mars 2021

Chers Amis PARAS,

La situation sanitaire de la France demeure stationnaire, avec l’espoir d’une proche amélioration liée à la campagne de vaccination en cours. Mais la vie continue. Alors, pour que notre association poursuive ses activités avec volontarisme et cohérence, voici quelques informations.

CONGRES 2021

Comme l’an dernier les mesures de protection contre le virus ne permettent pas la tenue du congrès 2021 tel que nous l’avions programmé. Par conséquent le congrès de Besançon qui devait se tenir début juin est annulé. Je remercie une nouvelle fois toute l’équipe de la section de Besançon qui s’était totalement mobilisée pour mener à bien ce grand projet, et dont le travail promettait une nouvelle fois un beau succès. Le conseil d’administration décidera en liaison avec cette section et la section de Carcassonne où se déroulera le congrès 2022. Vous en serez informés en temps réel.

RELATIONS ONACVG-UNP

Je poursuis mes contacts avec l’ONAC-VG de façon à mieux faire reconnaître la place et le rôle de l’UNP dans le monde associatif combattant. À cet effet il semble primordial que toutes les sections s’investissent localement en participant au conseil départemental des anciens combattants et même en y exerçant des responsabilités. Ce faisant le recrutement, les aides sociales, les propositions de décorations nous seront ainsi facilitées.

RAPPORT STORA

Comme je vous l’ai déjà dit il conviendra de voir ce que le président de la République fera de ce rapport. La position de l’UNP, qui est aussi celle des fédérations qui comptent (FSAALE : Légion ; FNAOM : Colo, …) est de trouver une plus grande crédibilité en s’inscrivant dans la démarche du Comité National d’Entente.

MEDAILLE DES VICTIMES DU TERRORISME

Certains anciens militaires sont tentés de solliciter cette décoration pour avoir participé à certaines opérations (Liban en particulier) contre un ennemi utilisant des techniques terroristes. C’est une erreur grave. Lorsque l’on est militaire en OPEX ou OPINT, on agit ou se bat au nom de la France contre un ennemi qui peut nous tuer ou blesser. On n’est alors pas une victime mais un combattant ! Je dissuade donc chacun de postuler pour cette médaille dont l’obtention pourrait à long terme remettre en cause la qualité de combattant des militaires en opérations, leur droit à réparation, et leur droit aux récompenses purement militaires (CVM, Médaille des blessés).

Ainsi va l’UNP ! Gardons toujours espoir, foi, dynamisme, solidarité et imagination pour aller de l’avant !

Le général (2S) Patrice CAILLE, président de l’UNP

Second Communiqué du Général P. CAILLE – 11 Février 2021

A tous les membres de l’UNP

Le virus est toujours là. Nous devons nous habituer à vivre avec. Cela veut dire :
Prendre les précautions voulues pour préserver nos effectifs
Adopter de nouvelles procédures pour continuer à faire vivre nos sections (il revient à chacune d’entre elles
d’imaginer les voies et moyens pour permettre à nos membres de rester en contact, pour réaliser les assemblées
générales, pour prévoir des activités adaptées au contexte.
Maintenir nos activités : cérémonies, accompagnement ultime des camarades, visite aux isolés, présence auprès
des unités d’active, etc…

Mais la vie continue. Ainsi nous avons eu ce mois-ci la parution du rapport STORA. Je vous avais parlé de ce
dossier dans mes communications. Monsieur STORA avait été reçu par le Comité National d’Entente qui lui avait
fait part de la position des anciens combattants.

Il peut sembler légitime de se poser la question de la pertinence de ce rapport qui va rouvrir des plaies non encore
cicatrisées alors qu’une des parties concernées semble mettre des conditions à toute réconciliation. Ce rapport est
celui de Monsieur STORA qui en avait reçu le mandat du Président de la République. Sa lecture montre que nos
craintes n’étaient pas infondées. Même si on pouvait s’attendre à des positions plus tranchées, on regrettera nombre
d’approximations, d’oublis, voulus ou non, d’approches fondées sur une position apparaissant partisane.

Ceci est regrettable car si ce rapport n’engage que son auteur, par son existence il figurera parmi les références pour
les générations futures, et pour ceux qui veulent réécrire l’Histoire ; c’est déjà le cas avec quelques universitaires
qui considèrent ce rapport comme un document totalement neutre et objectif.

En fait, ce qui est important est ce que le président de la République fera de ce rapport. Or, certaines des 22
préconisations sont totalement déplacées, inacceptables, susceptibles de conforter le déséquilibre dans la
considération des responsabilités respectives, et surtout propice à la relance de controverses inopportunes (pour le
moins). L’UNP demeure vigilante pour l’avenir et fera entendre sa voix à travers le Comité National d’Entente dont
la notoriété (représentant 60 associations et un million de membres et leurs familles) et la mesure crédibilisent nos
positions aux yeux des décideurs politiques.

Et pour en finir avec les basses affaires, vous devez savoir que les présidents de section ont été destinataires d’une
lettre de l’ex-président de section 640 ayant reçu une sanction à l’unanimité du Conseil d’Administration. Ce
document, soubresaut pathétique d’un fautif aveuglé par la rage de ne pas être compris dans sa démarche nuisant à
l’image des paras et de l’UNP, confirme hélas le bien-fondé des décisions prises. Pour fâcheux qu’il soit cet
incident, qui est déjà du passé, n’empêchera pas l’UNP de se consacrer à ses objectifs rappelés plus haut. Le
Secrétaire Général se tient à la disposition de ceux qui souhaitent éventuellement davantage d’informations.

Continuons donc, tous ensemble et dans un souci d’Union, notre marche vers plus de solidarité et de grandeur
pour le renom des parachutistes et le souvenir de nos Anciens !

Le général (2S) Patrice CAILLE, président de l’UNP

1ère communication du Général Patrice CAILLE 2021

A tous les membres de l’UNP – Le 20 Janvier 2021

Chers amis paras

Nous voici au début d’une nouvelle année, laquelle débute sous de bien sombres auspices. Les menaces

dont j’ai souvent parlé (Covid et islamisme) sont toujours présentes. Pour nous paras qui devons être

optimistes et volontaires ne regardons que le bon pour lutter contre le mauvais.

Comme dans toute entité ou famille nous avons aussi nos mauvaises et bonnes nouvelles. Je soulignerai

les nombreux points positifs mais je veux aussi rappeler que certaines erreurs ou fautes sont inacceptables

dès lors qu’elles nuisent à l’image de notre UNP.

Si les points négatifs sont rares je veux prendre deux exemples, isolés certes, mais dommageables.

  1. La dérive d’un président de section entêté.

En novembre 2019 le texte d’un de nos adhérents, n’engageant que la seule opinion de l’auteur, est

adressé, par erreur du webmaster de la section, à une autorité départementale, laquelle la transmet au

préfet qui fait suivre au procureur de la république. Le président de la section, le webmaster et l’auteur

sont alors auditionnés par la gendarmerie et la justice décide d’un rappel à la loi pour l’auteur dont des

mots du texte incriminé étaient sans doute inappropriés. Le président de section scandalisé par cette

sanction mineure qui pourtant couvrait l’auteur face aux potentielles réactions excessives de gens mal

intentionnés, écrit alors une lettre en termes désobligeants à Madame la directrice nationale de

l’ONACVG à Paris. Pour ce faire il utilise du papier à en-tête de l’UNP nationale impliquant donc celle-

ci.

Au cours d’un entretien à Paris avec cette directrice je suis averti en fin novembre 2020 de cet incident

que j’ignorais totalement. La directrice nationale me fait savoir que la section concernée est désormais

malvenue dans les cérémonies patriotiques du département et interdite d’accès au comité départemental

des anciens combattants. Voyant l’importance des conséquences possibles de cette affaire, je demande à la

directrice d’en rester là car je vais traiter le problème en interne de l’UNP. Madame la directrice accède

volontiers à ma requête et me remet l’intégralité du dossier.

Après avis du bureau national, j’ai envoyé une lettre au président de section lui indiquant que cet incident

serait présenté en conseil d’administration en vue d’une éventuelle sanction à son égard, en application

stricte de nos statuts, pour les motifs suivants : termes et ton désobligeants vis-à-vis d’une autorité

nationale, utilisation de papier à en-tête de l’UNP nationale engageant donc l’association, manque de

franchise et de loyauté vis-à-vis de la direction nationale de l’UNP puisque ces événements ont été

soigneusement camouflés pendant plus d’un an.

N’ayant pas le courage de venir présenter lui-même sa défense et sa version des faits, comme le prévoit la

procédure, le président de section décide alors de démissionner et convainc son bureau et sa section de

faire de même, en vue de créer une nouvelle association d’anciens parachutistes. Bon nombre de

camarades qui étaient avec lui depuis plusieurs années, le suivent donc sans même être informés ni

chercher à s’informer de la situation réelle (plusieurs l’ont confirmé). Voulant donner de l’importance à ce

mouvement le président va même jusqu’à présenter par écrit la démission de deux membres décédés…

Ces comportements sont affligeants et pathétiques, traduisant pour le président un ego démesuré, et pour

les membres démissionnaires un manque total d’appréciation de situation sans doute lié à la vieillesse ou à

l’ennui induit par le Covid.

  1. La diffusion par Internet d’une fausse information par un membre de l’UNP.

À la suite d’une décision municipale concernant un monument à la gloire d’un général prestigieux, un

membre de notre association a sciemment déformé et diffusé une information relative à l’action du

président national de l’UNP, donnant ainsi l’image d’une association ou les instances dirigeantes peuvent

être impunément critiquées sans fondement ce qui retire toute crédibilité à ladite association.

Dans ces deux pauvres cas les deux camarades responsables n’ont plus leur place au sein de notre

association. Le conseil d’administration a d’ailleurs dans son intégralité décidé de leur radiation définitive.

Il est pourtant donné à chacun d’eux la possibilité de se défendre devant le prochain CA.

Et tant de belles actions au sein de l’UNP !

Il faut une nouvelle fois remercier ceux nombreux qui, à Paris sur le pont Alexandre III et en

province dans les différentes cérémonies, accompagnent nos camarades quittant ce monde.

– Déjà de nombreuses sections, sous l’impulsion de dynamiques bureaux, ont effectué leur

assemblée générale annuelle en s’adaptant aux mesures barrière et de protection.

– D’autres envisagent avec optimisme des activités et les aménageront en fonction des contraintes

du moment.

– La section de Dreux s’est une nouvelle fois distinguée en écrivant un nouveau chant sur une belle

mélodie. Le CA étudie actuellement la possibilité d’en faire un champ officiel de l’UNP.

Nous sommes à chaque parution félicités pour la qualité de notre journal qui sait donner la parole

à tous, évoquer les combats de toutes les générations de paras, et nous informer sur les camarades

d’active comme sur les droits des anciens combattants.

– De nouveaux partenariats avec des amicales régimentaires sont établis ou sur le point de l’être

(système de la double adhésion), ce qui contribue à l’unicité du monde para, à l’inverse de la

démarche de scission évoquée plus haut.

 

Alors restons sur tous ces points positifs et allons de l’avant !

Le Covid nous contraint mais restons positifs, entreprenants, dynamiques et optimistes !

Bref, restons des Paras unis et solidaires !

Général (2S) Patrice CAILLE

Président de l’UNP

Deux soldats français tués au Mali

 

Le Président de la République Emmanuel Macron « a appris avec une grande tristesse la mort au Mali en fin de matinée de deux soldats du 2ème régiment de hussards de Haguenau, le sergent Yvonne Huynh et le brigadier Loïc Risser », indique l’Élysée dans un communiqué.

« Leur véhicule a été l’objet d’une attaque à l’engin explosif improvisé lors d’une mission de renseignement dans la région de Ménaka », précise-t-on. Un troisième soldat a été blessé ajoute la présidence de la République, son pronostic vital n’est pas engagé.

« Le Président de la République rend hommage à la mémoire de ces soldats, morts pour la France dans l’accomplissement de leur devoir. Il partage la douleur de leurs familles, de leurs proches et de leurs frères d’armes et les assure de la gratitude et de la solidarité de la Nation », peut-on également lire. Emmanuel Macron « réaffirme la détermination de la France dans son combat contre le terrorisme » et « salue le courage » des militaires engagés.

« Ils incarnent l’honneur et la bravoure des hussards de Chamborant »

En format pdf, voici le Communiqué de l’Etat Major Des Armées.

Source:actu17.fr

 

 

 

 

 

Morts pour la France de 3 soldats au Mali – Communiqué de presse de la ministre des Armées

Florence Parly, ministre des Armées, a appris avec émotion et une profonde tristesse la mort au Mali du brigadier-chef Tanerii Mauri, du chasseur de première classe Dorian Issakhanian, et du chasseur de première classe Quentin Pauchet du 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse.Le matin du 28 décembre, au cours d’une mission dans la région d’Hombori au sud du Mali, leur véhicule a explosé au contact d’un engin explosif improvisé.

La ministre des Armées s’incline devant la mémoire de ces trois militaires morts pour la France. Elle rend hommage à la force de leur engagement qui fait honneur à la pugnacité et au courage des chasseurs de Conti Cavalerie. La France n’oublie jamais ceux qui, pour elle, pour sa liberté et pour ses valeurs, combattent et s’engagent jusqu’au bout.

La ministre des Armées présente ses sincères condoléances à leurs familles, à leurs proches, à leurs frères d’armes. L’ensemble du ministère des Armées est à leurs côtés, ainsi qu’aux côtés du 1er régiment de chasseurs, dans cette épreuve douloureuse.

Le brigadier-chef Tanerii Mauri, le chasseur de première classe Dorian Issakhanian et le chasseur de première classe Quentin Pauchet sont morts dans l’accomplissement de leur devoir, alors qu’ils étaient engagés dans une zone où des groupes terroristes attaquent les populations civiles et menacent la stabilité régionale, tout comme notre propre sécurité. Ils conduisaient une mission essentielle à la lutte contre le terrorisme au Sahel, une mission de fraternité d’armes dont les progrès mettent progressivement le Mali en situation d’assumer sa propre sécurité.

La ministre a une pensée particulière pour leurs camarades qui poursuivent le combat au sein de l’opération Barkhane ; un combat exigeant, fait d’abnégation, de persévérance et de courage, qui ne connaît aucun répit en cette fin d’année. Elle salue également l’engagement des forces armées maliennes et sahéliennes, ainsi que celui de nos partenaires, dont les Européens, qui sont aux côtés des armées françaises dans cette lutte sans relâche contre le terrorisme.

source: défense.gouv.fr